J’ai désinstallé Instagram

Posted on Oct 21, 2025

Cela fait plusieurs mois que j’ai désinstallé Instagram. Cela faisait partie d’une liste de mauvaises habitudes qui me prenaient beaucoup de temps et d’énergie mentale, et j’avais envie d’arrêter de l’utiliser depuis longtemps.

J’ai aussi essayé de passer moins de temps sur YouTube, TikTok et d’écouter moins de musique ou de podcasts dans mes écouteurs. Or, je m’aperçois que je pensais que ces habitudes étaient chronophages et m’empêchaient de réaliser des choses. Pourtant, maintenant que je les ai quittées, je ne suis pas plus productif pour autant.


Instagram comme « réconfort »

Finalement, Instagram jouait un rôle de réconfort lors de mes crises de stress : il me permettait de penser à autre chose en attendant que la crise s’estompe. Maintenant que je n’ai plus ce « remède », je n’ai pas vraiment trouvé de substitut.

C’est surtout étonnant, car ce n’était pas une addiction. Le jour où je l’ai désinstallé, je n’ai jamais ressenti le besoin de le réinstaller. Les rares fois où je suis retourné dessus depuis, ça m’a même saoulé : l’interface change souvent et est tellement chargée en couleurs, en animations et en dynamisme de contenu.

Le réseau, comme beaucoup d’autres, sombre de plus en plus dans l’enshittification. Cependant, je sais que le jour où je voudrai le réinstaller, j’y passerai encore un temps déraisonnable.


Le silence dans ma tête

Concernant la musique et les podcasts, c’est différent : j’ai perdu mes écouteurs. Donc, je n’écoute plus de musique.

Certes, cela me permet de lire un peu plus et de faire d’autres choses, mais finalement, cela ne m’a pas libéré plus de temps qu’avant.


Une bonne source d’inspiration

Le réseau permet aussi d’exprimer sa créativité, de découvrir des projets, des livres, des œuvres, des idées. C’était une bonne source d’inspiration.

Avant, je n’avais jamais d’ennui,J’avais toujours un projet inspiré par quelque chose vu là-bas. Maintenant, je cherche plus activement des œuvres et des idées, car je n’ai plus cette « caverne d’Ali Baba » de projets.


Et d’information

Je ne dis pas qu’Instagram est la meilleure façon de se renseigner : ce n’est jamais neutre, toujours concis et souvent guidé plus par les vues que par la réalité. Pourtant, c’était une bonne source d’informations sur le monde en général : suivre les tendances, les références, les actualités. En m’en coupant, je me sens un peu isolé sur ce plan-là. En même temps, ce détachement me semble presque apaisant, comme si le reste devenait désuet.

C’est surtout qu’il est impossible de lutter contre les réseaux sociaux :
même en ayant conscience des effets néfastes, même avec peu d’applications sur son téléphone, même sans être quelqu’un d’addict en général, désinstaller reste la seule solution viable.

Le passage en noir et blanc, le minuteur, cacher l’application, créer un profil séparé… rien de tout cela n’est vraiment efficace, et tout finit par créer plus de frustration qu’autre chose.

Pourtant, j’étais heureux de poster des stories, d’avoir des interactions, de chercher comment « romancer » ma vie, trouver un angle rigolo, partager mes réflexions ou mes aventures. J’aimais aussi suivre la vie des amis : leurs sorties, leurs amours, leurs bêtises, leurs coups de cœur.

Si seulement Instagram se contentait d’une messagerie… Mais non, l’appel des stories est trop puissant.


En conclusion

Malgré tout, je suis heureux de ne plus avoir ce réseau social néfaste, car je me sens plus serein. Même si ma gestion du temps ne s’est pas améliorée, je me sens plus libre, plus détaché.


Où me retrouver

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